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Les analyses de la rédaction :
Burkina Faso : manifestation de soutien au capitaine Traoré
À Ouagadougou, où le grand marché est resté fermé, des manifestants ont brûlé un drapeau français et celui de l’Union européenne sous les applaudissements de nombreux badauds qui criaient leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir par un coup d’État le 30 septembre 2022.
Au Burkina Faso, des milliers de manifestants se sont regroupés samedi dans plusieurs grandes villes, pour apporter leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré et dénoncer des « velléités de déstabilisation » de leur pays.
« Non au complot de l’impérialisme et de ses valets locaux », « Non à l’ingérence dans la transition » ou encore « À bas la France » et « À bas l’OTAN », ont été quelques-uns des slogans scandés ou inscrits sur des pancartes lors de ces manifestations.
Jeudi, lors d’un entretien télévisé, le capitaine Traoré a dénoncé les agissements d’une coalition contre le Burkina Faso, affirmant s’être tourné vers des « alliés stratégiques » comme la Russie et la Turquie.
Il est vrai que depuis la prise du pouvoir par Traoré au Burkina Faso, plus le temps passe plus l’axe Occident se rend compte du fait qu’après le Mali, c’est désormais le Burkina qui est le centre d’une lutte anti-Occident acharnée, une lutte multidimensionnelle qui surprend plus d’un.
D’ailleurs, le gouvernement burkinabè a acquis de nouveaux avions et drones, au profit de l’armée de l’air, a rapporté la télévision nationale, ce jeudi 23 mars 2023. L’armée renforce sa flotte aérienne avec l’acquisition d’hélicoptères de combat, de transport (troupes, vivres, évacuation sanitaire et logistique) et des drones de combat et de surveillance, a indiqué le chef d’état-major général des armées (CEMGA), le colonel-major David Kabré. Le CEMGA a indiqué que ces « moyens stratégiques » ont été acquis au compte du budget national dans le but de renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité (FDS).
Mali : l’or doit revenir au peuple
En 2022, la mine d’or Fekola a livré 101 648 onces au premier trimestre. Sur l’année 2023, son propriétaire canadien B2Gold veut y produire 580 à 610 000 onces d’or.
Au Mali, la mine d’or Fekola a livré 165 864 onces au premier trimestre 2023, en hausse de 63 % en glissement annuel. C’est l’annonce faite le 9 mai par le propriétaire de l’actif, le Canadien B2Gold qui a aussi indiqué que sa production totale sur la période se situe à 266 856 onces d’or.
Il faut souligner que ce résultat place B2Gold en bonne voie pour atteindre ses objectifs annuels de 1 million à 1,08 million d’onces en 2023. La mine malienne devrait en représenter plus de la moitié avec 580 à 610 000 onces d’or attendues.
Le reste de la production de la compagnie provient des Philippines et de la Namibie. Dans le pays d’Afrique australe, la mine Otjikoto a livré 38 491 onces au premier trimestre 2023, en hausse de 8 % par rapport à 2022. Sur l’année 2023, Otjikoto devrait rapporter entre 190 et 210 000 onces.
Sur le plan financier, B2Gold a généré 473 millions de dollars de revenus au premier trimestre, avec une contribution de 314 millions de dollars de sa mine Fekola. Avec le récent rachat d’une compagnie possédant des actifs aurifères prometteurs au Canada, B2Gold devrait être moins dépendant des performances de son actif malien.
En effet, l’exploitation aurifère pourrait constituer une source de développement significative à moyen et long terme pour le Mali.
Le métal jaune malien est principalement exporté officiellement vers l’Afrique du Sud, suivie de la Suisse et de l’Australie, mais bien d’autres pays bénéficient également de l’or malien, sauf le Mali et le peuple malien.
Pour échapper à ces frais et contraintes, des circuits parallèles du commerce de l’or se sont développés ces dernières années, occasionnant des pertes annuelles de plusieurs milliards de francs CFA pour l’État.
Aucun pays n’échappe à la malfaisance américaine :
Aucun pays n’échappe à la malfaisance américaine et les troubles du Soudan relèvent de la méthode des révolutions de couleurs initiées par la CIA et le complexe militaro-industriel.
Une journaliste s’intéresse aux laboratoires financés par toujours les mêmes au Soudan et que les rebelles (sûrement les patriotes) viennent d’investir mettant en émoi l’OMS parce que les choses changent de moins.
par Marie-Rose Alonso
Êtes-vous surpris ? Un laboratoire soudanais financé par Fauci, Gates, DOD et CDC repris par des militants.
Un reportage exclusif de Natalie Winters de la War Room With Stephen Bannon met en lumière l’implication du gouvernement américain dans un laboratoire au Soudan qui a récemment été pris d’assaut par un groupe de combattants rebelles en guerre contre l’armée nationale.
L’Organisation mondiale de la santé a averti mardi le monde d’un « risque biologique énorme » maintenant que des échantillons de virus dangereux sont entre les mains des rebelles.
L’article de Winters, publié mercredi, a détaillé comment le laboratoire a reçu un financement du NIH du Dr Anthony Fauci, des Centers for Disease Control and Prevention et même du ministère de la Défense.
Winters a découvert une brochure du CDC de 2022 révélant que l’agence « a soutenu la création du premier centre de surveillance de la charge virale au Laboratoire national de santé publique du Soudan du Sud (NPHL) » en 2018.
De plus, un document de recherche de juillet 2022 montre que le laboratoire a été financé par le CDC et remercie l’Agence américaine pour le développement international du DOD d’avoir fourni un « soutien » aux chercheurs.
En ce qui concerne le financement du laboratoire par les NIH, Winters a répertorié les subventions du NIAID pendant le mandat de Fauci totalisant plus de 20 millions de dollars.
Une étude financée par l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) a reconnu la Fondation Bill et Melinda Gates comme contributeur financier.
Pendant la pandémie de COVID-19, l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) « a financé l’achat de tests COVID-19 et fourni du matériel » au laboratoire soudanais et « a désigné des laboratoires régionaux pour augmenter rapidement les capacités de test ».
Winters a également cité un communiqué de presse de l’OMS de 2018 remerciant plusieurs agences américaines de travailler avec les laboratoires soudanais.
Grâce au Fonds mondial, à ECHO, aux CDC et à l’USAID, le Soudan du Sud a fait des progrès dans la construction et le renforcement de la capacité des laboratoires à tester et à communiquer les résultats de manière sûre, sécurisée, rapide et fiable pour les épidémies et les urgences, malgré les circonstances difficiles, a déclaré Evans Liyosi. Représentant de l’OMS pour le Soudan du Sud. Il a noté que cette évolution est conforme aux attentes de l’initiative d’amélioration des laboratoires de l’OMS pour les urgences (LIFE) et du Règlement sanitaire international, pour les États membres vulnérables de l’OMS, dont le Soudan du Sud.
Plusieurs laboratoires financés par les États-Unis à travers le monde ont été au centre de reportages massifs tels que la fuite du COVID-19 du laboratoire de Wuhan financé par les États-Unis ou la Russie envahissant l’Ukraine pour débarrasser la nation européenne de ses laboratoires financés par les États-Unis.
Alors que l’armée soudanaise a conclu des accords avec la Russie la semaine dernière, la CIA a forcé une attaque de révolution de couleur false flag au Soudan…
La semaine dernière, j’ai prévenu que l’État profond allait lancer une attaque majeure avant le 28 avril avec des morts massives… Maintenant, vous voyez leur programme se dérouler.
